Le mensuel Pour La Montagne – 2022

Le magazine Pour La Montagne (PLM) est l’un des principaux outils de communication de l’ANEM. Mensuel de référence de la montagne, il est imprimé à 4200 exemplaires et couvre l’ensemble des sujets d’actualité : finances, environnement, agriculture, tourisme, etc.

Retrouvez des dossiers de fond, des portraits de figures emblématiques de la montagne, des interviews…

n°333 – LE TRAIN DE NUIT LA RECONQUETE

Édito:

Pascale BOYER, secrétaire générale de l’ANEM, députée des Hautes-Alpes

« LA MONTAGNE AU COEUR DES ENJEUX EN 2022 »

“En ce début d’année, je vous présente en mon nom et celui de notre présidente, Jeanine Dubié, de notre vice-président, Jean-Pierre Vigier, ainsi que de toute l’équipe de l’ANEM, mes voeux les plus sincères et les plus chaleureux pour l’année 2022. Que cette nouvelle année, particulièrement attendue en raison de ses échéances majeures, voie la réussite de vos projets au service des habitants de nos territoires.

Alors que la présidence française de l’Union européenne s’ouvre, je fais le souhait que le Pacte vert et le Plan de relance soient au coeur des discussions afin que leur déclinaison locale et leur financement soient adaptés aux spécificités des territoires de montagne.

Je fais aussi le voeu, à l’approche d’échéances électorales fondamentales pour notre pays, d’un débat national serein et de qualité qui place au premier plan les questions environnementales, économiques, énergétiques, agricoles ou d’aménagement du territoire. Les élus de la montagne ont une fois de plus su démontrer, lors de notre dernier Congrès, qu’un travail de fond, au-delà des sensibilités politiques, est possible. Nous avons, élus locaux et parlementaires, construit ensemble des propositions ambitieuses pour la montagne. Elles seront prochainement adressées aux candidats à l’élection présidentielle.

Tout au long de 2022, l’ANEM sera mobilisée auprès de ses adhérents afin de faire entendre leur voix et défendre la montagne. Nous serons particulièrement attentifs, en ce début d’année, à la prise en compte de nos spécificités dans la mise en oeuvre de l’objectif Zéro artificialisation nette.

Enfin, j’adresse un message de solidarité à nos collègues qui ont connu des aléas climatiques durant cette année qui vient de s’écouler et je pense particulièrement aux élus des Pyrénées-Atlantiques qui ont subi des inondations et coulées de boue en décembre dernier.”

n°334 – PAC : L’ELEVAGE SAUVEGARDE

Édito:

Jean-Pierre VIGIER, vice-président de l’ANEM, député de la Haute-Loire

« Porter la voix de la montagne : encore et toujours ! »

“Plus que jamais la situation nous pousse à faire entendre, pour qu’elles soient comprises et reconnues de facto, les spécificités fortes de nos territoires de montagne. Plusieurs dossiers nous montrent, en effet, que la reconnaissance par le droit ne suffit pas toujours.

Depuis plusieurs mois, particuliers, professionnels et collectivités territoriales sont confrontés à une hausse spectaculaire des tarifs de l’électricité. L’ANEM a saisi au début de l’année le gouvernement sur la hausse du prix de l’énergie et ses conséquences pour les collectivités et professionnels de la montagne, dont les exploitants de remontées mécaniques, déjà fortement fragilisés par la saison blanche 2020-2021. Toutefois, la mesure principale en faveur des collectivités et des exploitants des remontées mécaniques, à savoir le relèvement du seuil de l’ARENH (accès régulé à l’électricité nucléaire historique) augmentant ainsi le volume de l’électricité vendu au prix de 46 euros/MWh, n’entrera en vigueur qu’à compter d’avril 2022 – soit à la fin de l’hiver alors que 80 % de l’électricité est consommée pendant la saison touristique. L’ANEM continue de se mobiliser pour demander un soutien spécifique et adapté.

Le dossier « zéro artificialisation nette » est également révélateur des difficultés à nous faire entendre. Alors que les territoires de montagne ont toujours été économes en matière d’artificialisation des sols, nous ne considérons pas que notre voix a été suffisamment entendue. Nous avons toujours été des interlocuteurs réalistes et constructifs. C’est pourquoi l’ANEM lance un groupe de travail sur ce dossier afin de présenter des propositions concrètes dans la mise en oeuvre de cet objectif.

n°335 – Le livre blanc de la montagne aux candidats

Édito:

Jeanine DUBIE, présidente de l’ANEM, députée des Hautes-Pyrénées

« Nos propositions pour les candidats à l’élection présidentielle »

“Faire entendre la voix de la montagne est un combat au quotidien. Depuis 1985, l’ANEM ne cesse d’expliquer les spécificités de nos territoires et de la vie en montagne, liées à la pente, à l’altitude et au climat. Nous rappelons toujours aux pouvoirs publics la nécessité d’adapter les règles nationales aux territoires de montagne. Nous restons constamment attentifs à l’application de la loi montagne de 1985 et son Acte II de 2016 par les différentes administrations.

À la veille d’une échéance démocratique importante pour les Français, l’ANEM diffuse ses principales propositions à l’attention des candidats à l’élection présidentielle parce que la montagne est un bien commun qui doit être protégé et qui bénéficie à l’ensemble de la communauté nationale: nos forêts sont des puits de carbone; nos ressources en eau font de la montagne « le château d’eau » de la France; notre agriculture et notre élevage sont orientés vers des productions de qualité; l’agropastoralisme est un patrimoine environnemental, économique et culturel; le tourisme, notamment les sports d’hiver, représente 15 % du PIB touristique national; l’altitude présente des bienfaits pour la santé…

Les atouts de la montagne sont nombreux. La démarche de l’ANEM est avant tout de faire connaître nos territoires aux candidats et de les sensibiliser aux défis qu’ils doivent relever dans les prochaines années, le premier d’entre eux étant les conséquences du changement climatique.

n°336 – Classes de découverte : la relance

Édito:

Pascale BOYER, secrétaire générale de l’ANEM, députée des Hautes-Alpes

« Les collectivités face à la hausse des prix »

“Les collectivités territoriales sont confrontées depuis plusieurs mois à la hausse des prix de l’énergie et du carburant. Les impacts de la guerre en Ukraine se font par ailleurs sentir également sur l’approvisionnement et la hausse des prix des denrées alimentaires: + 36 % pour le blé, + 30 % pour le maïs et + 46 % pour le tournesol, selon les chiffres donnés par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. La restauration scolaire est directement impactée.

Les propositions de l’ANEM en faveur des projets alimentaires territoriaux (PAT) et de la valorisation des circuits courts sont de nature à répondre aux enjeux de l’autonomie alimentaire des territoires en garantissant des prix raisonnables pour les consommateurs et les producteurs. On sait que les territoires qui ont mis en place un PAT en tirent des bénéfices économiques, environnementaux et sociaux.

À plus court terme, l’ANEM se mobilise pour soutenir les territoires de montagne. Nous avons déjà alerté le gouvernement sur les conséquences de la hausse des prix de l’électricité sur les budgets communaux et pour certains professionnels, comme les exploitants des remontées mécaniques ou les entreprises de collecte du lait en montagne. La mobilisation continue avec les membres du Comité directeur et auprès de nos adhérents via une enquête lancée sur les impacts de la hausse des prix sur leur budget. Les résultats de celle-ci devrait permettre d’adapter nos propositions en faveur des collectivités de montagne dans le cadre de la prochaine loi de finances.

En parallèle de ces actions directement liées à la hausse des prix, l’ANEM se mobilise avec la Banque des territoires pour faire bénéficier à ses adhérents d’un accompagnement spécifique dans la rénovation de leurs ouvrages d’art. La Banque des territoires propose de structurer la démarche d’identification du parc des collectivités adhérentes. Pour cela, l’ANEM a adressé à ses adhérents un questionnaire afin d’évaluer leurs besoins.

n°337 – La forêt de montagne au cœur des enjeux de société

Édito:

Jean-Pierre VIGIER, Vice-président de l’ANEM, député de la Haute-Loire

« La montagne s’engage »

“Dans le climat politique actuel que nous connaissons, nos territoires disposent d’acquis qui leur permettent d’envisager leur avenir sur des bases solides et de préparer les prochains rendez-vous.

En premier lieu, la loi montagne de 1985 et son Acte II de 2016 fixent, dans un cadre renouvelé, un véritable pacte avec la nation pour la protection et le développement de la montagne, basé sur la solidarité nationale.

En deuxième lieu, l’attachement des montagnards à un mode de concertation constructif permet de faire converger les idées. Cette méthode de travail vertueuse nous a permis, après une année de coconstruction, de présenter 85 propositions aux candidats à l’élection présidentielle – propositions qui seront le fil rouge de l’ANEM lors de la prochaine mandature.

Même si la montagne jouit d’une visibilité, les élus de montagne doivent, plus que jamais, faire preuve de vigilance et d’engagement en ce début de quinquennat. Il est impératif que les territoires de montagne puissent continuer à faire entendre leur voix dans les politiques publiques à venir. Cette énergie efficace de la coconstruction doit se maintenir et ne doutons pas que l’ANEM saura s’employer à la transmettre aux élus de la prochaine législature.

n°338 – La montagne sous la menace des prix de l’énergie

Édito:

Jeanine DUBIE, présidente de l’ANEM, députée des Hautes-Pyrénées

« Pouvoir d’achat: «Le droit à la différenciation doit aussi s’appliquer!» »

“Quel que soit le résultat des élections législatives, la question du pouvoir d’achat sera la priorité du gouvernement. Alimentation, énergie, carburant… les prix à la consommation augmentent. Selon l’Insee, cette hausse de l’inflation résulte de l’accélération des prix de l’énergie et de l’alimentation.

L’enquête de l’ANEM sur les conséquences de la hausse des prix de l’énergie montre les difficultés auxquelles les élus locaux ont été confrontés pour boucler leur budget 2022. Ils ont dû faire des choix en renonçant à des investissements importants pour le développement futur de leur collectivité ou, contraints par la situation, en augmentant les impôts. De nouveaux arbitrages sur les cantines scolaires seront sans doute nécessaires si les prix de l’alimentation continuent à s’envoler.

Nous sommes tous confrontés à cette situation: collectivités territoriales, particuliers et professionnels également. Or en montagne, on le sait, la pente et le climat génèrent des surcoûts en matière de consommation d’énergie et de carburant. Les hivers sont plus longs et rigoureux. La consommation d’essence est bien plus importante qu’ailleurs.

L’Acte II de la loi montagne réaffirme l’importance de soutiens spécifiques en zones de montagne permettant une compensation économique des handicaps naturels. Les mesures de soutien au pouvoir d’achat doivent tenir compte des spécificités de nos territoires. L’ANEM demande l’application de la loi montagne et du droit à la différenciation.”

n°339 – Désamorcer les conflits d’usage

Édito:

Pascale BOYER, secrétaire générale de l’ANEM, députée des Hautes-Alpes

« Changement climatique, mix énergétique et hydroélectricité »

“Nous avons connu des événements météorologiques extrêmes ces dernières semaines. Après un hiver et un printemps secs, le mois de juin a été marqué par de fortes chaleurs exceptionnelles et de violents orages accompagnés de grêles destructrices. Nos voisins européens sont également touchés par les conséquences du changement climatique. L’effondrement meurtrier d’une partie du glacier de la Marmolada en Italie nous interroge : d’autres glaciers sont-ils menacés ?

Face à cette situation, la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le réchauffement climatique s’impose à nous et l’une des solutions est le développement des énergies bas carbone ou neutres et le mix énergétique.

La production hydroélectrique, dont près de 30 % des installations sont en zone de montagne, assure un équilibre entre les intérêts énergétiques, environnementaux et économiques. L’hydroélectricité est la première source de production d’énergies renouvelables et vertueuses. Elle permet de produire localement une énergie propre et de créer de la richesse dans les vallées. Sa flexibilité et son potentiel de stockage en font une énergie renouvelable stratégique dans le mix énergétique.

L’ANEM a appelé, lors de son précédent Congrès, à favoriser le développement de l’hydroélectricité et en particulier les micro centrales hydroélectriques. L’Association se mobilisera dans les prochains mois pour la reconnaissance d’intérêt public de l’hydroélectricité puis, dans le cadre de la programmation pluriannuelle de l’énergie, pour la fixation des objectifs de développement de la petite hydroélectricité en veillant à maintenir la souveraineté énergétique, à garantir la sûreté des installations hydrauliques et à favoriser le stockage de l’électricité, tout en préservant la biodiversité et les milieux aquatiques

n°340 – 139 députés portent la voix de la montagne à l’Assemblée nationale

Édito:

Jean-Pierre VIGIER, vice-président de l’ANEM, député de la Haute-Loire

« Défendre la montagne : l’ADN de l’ANEM»

“Bien que la loi montagne dote nos territoires d’une visibilité et des outils nécessaires à leur développement, c’est à nous d’être pédagogues auprès du nouveau gouvernement pour faire connaître nos réalités. L’ANEM s’est mobilisée tout au long de l’été, et poursuit ses rencontres ministérielles, afin d’expliquer les enjeux de la montagne à l’ensemble des membres du gouvernement. Et ils sont nombreux car les sujets de préoccupations se multiplient.

Les effets du changement climatique se sont fait cruellement ressentir cet été. Nous devons continuer notre travail en faveur de la transition écologique et les élus de la montagne prendront leurs responsabilités dans ce domaine. Le développement de la petite hydroélectricité peut d’ailleurs être une partie de la réponse à la crise énergétique que nous traversons.

Plus largement, les spécificités montagnardes doivent être prises en compte face à la flambée des prix de l’énergie : c’était le sens des amendements portés par les députés de la montagne lors de l’examen du projet de loi de finances rectificative pour 2022 et que nous continuons à porter dans le cadre des échanges préparatoires à la loi de finances pour 2023.

L’ANEM sera toujours un interlocuteur constructif et fera toujours entendre la voix de la montagne.

n°341 – Prix de l’énergie : les stations s’organisent

Édito:

Jeanine DUBIE, présidente de l’ANEM, députée des Hautes-Pyrénées

« Toujours engagée pour la montagne»

“Le 38e Congrès de l’ANEM se déroulera les 20 et 21 octobre à Pont-de-Salars en Aveyron. Il s’ouvre sous les meilleurs auspices. Trois ministres ont confirmé leur participation. Caroline Cayeux, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales, ouvrira nos travaux. Dominique Faure, secrétaire d’État à la Ruralité, les clôturera et sera notre grand témoin sur la table ronde consacrée à la sobriété foncière. Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, sera notre grand témoin sur la table ronde dédiée à l’accès aux soins à laquelle participera également Philippe Wahl, président-directeur général du Groupe La Poste. Clément Beaune, ministre délégué chargés des Transports, ne pourra pas faire le déplacement pour échanger sur les mobilités décarbonées mais adressera un message vidéo aux congressistes. J’aurai également le plaisir d’accueillir Jean-Yves Gouttebel, coordinateur interministériel des plans Thermalisme et Avenir Montagnes, pour la présentation des conclusions de l’étude lancée par l’ANEM sur la transition des stations thermales de montagne vers une destination bien-être.

Les différentes interventions des ministres nouvellement nommés montrent une fois de plus la force et la vitalité de l’ANEM qui reste un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics.

Ce 38e Congrès marque aussi la fin de ma présidence de l’Association que j’ai eu l’honneur et la fierté de représenter ces deux dernières années. C’est pour moi l’occasion de faire le bilan et de mesurer le chemin parcouru depuis le Congrès de Corte.

Dès ma prise de fonction, j’ai pu mesurer la force de la mobilisation des montagnards et notre capacité de résilience. À l’annonce de la décision de fermeture des remontées mécaniques, l’ANEM et l’ensemble de ses partenaires se sont mobilisés afin d’obtenir un plan de soutien ouvert à tous les secteurs d’activités impactés, y compris aux collectivités gestionnaires de domaines skiables. Au-delà des mesures d’urgence, le plan Avenir Montagnes inscrit dans une dynamique de transition écologique indispensable à l’avenir de nos territoires les projets d’investissements en montagne en cours et à venir. C’est aussi la mobilisation de l’ANEM qui a permis d’étendre ce programme au thermalisme. L’Association a d’ailleurs piloté une étude afin d’accompagner les stations thermales de montagne dans l’élaboration de leur stratégie de transition vers une destination touristique de bien-être.

L’ANEM a également été au côté de l’Intermassif agricole français tout au long de l’année 2021 dans le cadre des négociations de la PAC et de son plan stratégique national. Elle s’est battue pour le maintien de l’ICHN (indemnité compensatoire de handicaps naturels) et des aides en faveur des éleveurs de montagne. Enfin, je n’oublie pas l’ensemble des actions du quotidien de nos permanents pour rappeler aux services déconcentrés de l’État les spécificités de nos territoires et le droit à la différenciation inscrit dans la loi montagne.

Je vous donne rendez-vous à Pont-de-Salars où nous renouvellerons notre exécutif et les membres du Comité directeur lors de l’assemblée générale, conformément aux nouveaux statuts adoptés l’année dernière. Je sais que je laisse l’ANEM entre de bonnes mains. Vous pourrez toujours compter sur moi pour continuer à défendre les territoires de montagne et à porter haut la voix de l’ANEM.

n°342 – 38e Congrès de l’ANEM : tous unis pour la montagne !

Édito:

Pascale BOYER, présidente de l’ANEM, députée des Hautes-Alpes

« En ordre de marche pour la montagne»

“Au lendemain de notre 38e Congrès, je ne peux pas commencer cet éditorial sans remercier l’ensemble des élus de la montagne pour l’honneur qu’ils m’ont fait en me désignant à la tête de l’Association nationale des élus de la montagne. Il m’appartient désormais, avec Jean-Pierre Vigier, notre secrétaire général, et Frédérique Espagnac, notre nouvelle vice-présidente, de porter la voix de la montagne. Je mesure le poids de l’engagement tant les attentes sont fortes et légitimes.

Avec plus de 500 participants, l’affluence témoigne à la fois de la force de la mobilisation militante, mais aussi de l’importance des enjeux autour de l’avenir de nos territoires.

Par ailleurs, ce n’est pas moins de cinq ministres qui ont participé à notre Congrès : j’y vois un signe encourageant de prise en compte de nos spécificités.

« Terre d’envie, territoire de vie » : à Pont-de-Salars, nous avons rappelé que les territoires de montagne sont vivants et qu’ils ont besoin que l’on tienne compte de leurs différences afin de préserver leur attractivité.

Aujourd’hui, il nous appartient de rebondir sur les propos ouverts et engageants de Dominique Faure, la secrétaire d’État chargée de la Ruralité : ainsi nous avons demandé, sans attendre, une réunion de travail pour aborder l’ensemble des chantiers prioritaires de la montagne” 

n°343 – Handicap : rendre la montagne accessible

Édito:

Jean-Pierre VIGIER, secrétaire général de l’ANEM, député de la Haute-Loire

« Les promesses doivent être tenues »

“Alors que les bruissements du Congrès s’éloignent, nous n’oublions pas l’engagement des ministres présents de tenir compte des spécificités de la montagne dans la mise en œuvre des politiques publiques, au premier rang desquelles celle de la sobriété foncière.

La mise en œuvre de l’objectif zéro artificialisation nette (ZAN) est, en l’état, inadaptée à la montagne. Nos territoires ne doivent pas être les laissés-pour-compte de cette réforme. Les élus de la montagne sont des élus responsables : nous avons su, via la loi montagne, préserver nos paysages de l’urbanisation à outrance. Alors que personne ne remet en cause la nécessité de préserver les sols, le ZAN ne doit pas pour autant mettre un coup de frein à notre développement : pour donner envie de vivre dans nos montagnes, nous devons continuer à accueillir des services publics et développer notre attractivité auprès des artisans, commerçants, entrepreneurs, industriels et exploitants agricoles, qui sont sources de richesse.

Mais les sujets sur lesquels nos spécificités doivent être prises en compte sont nombreux : maintien des zones de revitalisation rurale, lutte contre la désertification médicale, transfert facultatif de la compétence eau et assainissement…

En attendant les prochains rendez-vous, je vous souhaite, en mon nom et celui de Pascale Boyer, de Frédérique Espagnac et de l’ensemble de l’équipe de l’ANEM, d’excellentes fêtes de fin d’année.”