Un colloque sur les collectivités comme leviers de développement des territoires ruraux

La délégation du Sénat aux collectivités territoriales organise le jeudi 7/11 après-midi, un colloque sur les collectivités comme leviers de développement des territoires ruraux. Il clôt les travaux menés par ses quatre rapporteurs, Bernard Delcros (Cantal), Jean-François Husson (Meurthe-et-Moselle), Franck Montaugé (Gers) et Raymond Vall (Gers) sur le sujet, qui pourront, à cette occasion, présenter...

Organisation territoriale

L’article 1er de la loi montagne du 9 janvier 1985 consacre le principe suivant lequel « la République française reconnaît la montagne comme un ensemble de territoires dont le développement équitable et durable constitue un objectif d’intérêt national ».

Ce texte précurseur est bâti sur des concepts novateurs tels que le droit à la différence, la discrimination positive, l’auto-développement, l’incitation à l’intercommunalité, l’adaptation territoriale des normes, les commissariats et les comités de massif etc.

Créée à la même époque, l’ANEM a une approche globale du territoire, horizontale et verticale, car elle a vocation à représenter tous les niveaux de collectivités sur près d’un quart du territoire national – répartis sur 9 massifs, 10 conseils régionaux, 46 conseils départementaux, 300 intercommunalités et plus de 6 100 communes – en métropole et outre-mer.

Les élus de la montagne revendiquent le développement harmonieux de tous les territoires, s’appuyant sur la ruralité et les valeurs qu’elle incarne, ainsi que sur les zones à forte densité démographique. Persuadés de la modernité de leurs exigences, ils n’entendent pas se laisser imposer des schémas de gouvernance inspirés exclusivement par l’approche urbaine et la loi du nombre. Ils sont convaincus qu’une ruralité assumée et, éventuellement, revisitée est profitable à la nation tout entière.