À l’occasion du Salon des maires et des collectivités locales, les élus de la montagne se sont mobilisés afin de mettre en avant les atouts de nos territoires en matière de transition écologique mais aussi la nécessité de bénéficier d’accompagnements spécifiques.

Sur la sobriété et l’autonomie énergétiques, on retiendra, par exemple, les interventions de Christian Pallares, maire d’Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes (66), et de Karole Di Gléria, maire de Chevenoz (74), lors d’une conférence d’ENGIE, sur les projets d’usines hydroélectriques dans leur commune et l’intérêt de cette énergie renouvelable produite localement. Ces interventions illustrent concrètement la demande, portée par l’ANEM, de considérer l’hydroélectricité comme énergie renouvelable d’intérêt public majeur dans le projet de loi sur l’accélération des énergies renouvelables.

Concernant l’économie circulaire, les solutions à apporter aux maires pour résoudre le problème des déchets abandonnés dans la nature faisaient partie des questionnements de Pascale Boyer et de Frédérique Espagnac sur le stand de Citeo. La présidente de l’ANEM y a été interviewée sur les particularités de la gestion des déchets dans les territoires de montagne. Les communes touristiques doivent notamment anticiper des collectes de déchets qui, en pleine saison, peuvent être décuplées par rapport à la basse saison. La sensibilisation à l’apport volontaire de déchets est également un sujet, et l’approche n’est pas la même selon qu’on parle à des populations permanentes ou à des touristes, parfois moins impliqués ou moins au fait des modalités de collecte en zones rurales. Plus globalement, on sait que la collecte des déchets et leur tri peuvent impacter fortement le budget des petites collectivités avec, depuis 2020, l’augmentation de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP).