La Caisse des dépôts a réalisé une étude intitulée « étude mobilité du quotidien dans les zones peu denses » avec les étudiants de l’Essec. Celle-ci s’attache à la question des mobilités du quotidien abordée à travers le prisme de l’organisation territoriale.

Cette étude intéresse les acteurs de la montagne à plusieurs titres, à commencer par le rapport entre densité et mobilité. Si l’Île-de-France est la région la plus densément peuplée avec près de 1000 hab/km2, soit près de 10 fois plus que la densité moyenne française, cela représente 25 fois plus que la moyenne des communes situées en zone de montagne. En montagne, la densité moyenne est de 40 hab/km2 contre une moyenne de 119 hab/km2 en France métropolitaine.

Le rapport met en avant la nécessité de s’intéresser à la mobilité dans les zones de faible densité, en développant notamment des alternatives à la voiture individuelle. Dans les territoires de faible densité, la voiture apparaît souvent comme le seul moyen de transport disponible pour la plupart des trajets du quotidien. Les équipements et transports publics sont quasiment absents.

L’ANEM est mobilisée en faveur de la mise en place d’infrastructures et de systèmes de transports en commun qui assurent à la fois une desserte et un franchissement fluide entre les massifs. Les solutions à envisager sont multiples : ferroutage, transports à la demande, transports collectifs par câble pour accéder aux stations et, bien entendu, le développement des réseaux existants, tant routiers que ferrés.