Forêt : la feuille de route du Conseil supérieur de la forêt et du bois et un nouvel appel à manifestation d’intérêt

Un an après les Assises de la forêt, le gouvernement a réuni, le 1er décembre, le Conseil supérieur de la forêt et du bois (CSFB) pour un premier bilan des actions menées et préciser la feuille de route “forêt” de la planification écologique.

Cinq axes de travail sont fixés :

  • la lutte contre les incendies,
  • l’adaptation au changement climatique,
  • la gestion durable des forêts,
  • la préservation et la restauration de la biodiversité,
  • la valorisation des produits bois.

Après un été catastrophique qui a confirmé l’impact à court et à long terme du changement climatique sur la forêt,  la feuille de route fait de la lutte contre les feux de forêt une priorité et intègre la stratégie fixée à ce sujet cet automne par le président de la République.

Dans la foulée de cette réunion, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, et le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires ont lancé conjointement le 6 décembre un nouvel appel à manifestation d’intérêt (AMI) sur les démarches de concertation territoriale pour valoriser la multifonctionnalité des forêts. Cet AMI, d’un montant total d’un million d’euros, vise à expérimenter au niveau local de nouvelles formes de dialogue et de concertation permettant d’augmenter la cohésion et l’adhésion de l’ensemble des acteurs du territoire autour des objectifs poursuivis par les Assises de la forêt et du bois.

Avec 5,4 millions d’hectares, la forêt de montagne couvre un tiers de l’ensemble de la forêt française. L’ANEM défend une série de propositions pour soutenir une gestion durable de ces massifs forestiers :

  • L’élaboration d’un plan d’action en faveur de la gestion des petites forêts privées avec l’expérimentation, dans chaque massif, d’une gestion commune des forêts publiques et privées.
  • La réglementation des coupes rases qui devront être soumises à autorisation.
  • La prise en compte des surcoûts du reboisement dans le calcul des aides.
  • Le développement du débardage par câble en incitant les propriétaires publics ou privés à privilégier ce système par des aides directes ou des mesures fiscales adaptées.
  • L’incitation des propriétaires forestiers et des éleveurs à passer une convention pour la pratique du sylvopastoralisme.