L’Association nationale des élus de la montagne salue les mesures de compensation en faveur des exploitants de remontées mécaniques et des coûts fixes des entreprises affectées par l’épidémie de Covid 19

La publication, ce jour, de deux décrets contenant des mesures en faveur des victimes des conséquences de la fermeture des remontées mécaniques, décidée par le gouvernement, qui a entrainé une année noire pour l’ensemble des acteurs économiques des stations et des vallées et, bien souvent, au-delà, devrait permettre de faire face aux difficultés les plus urgentes pour la plupart. Jeanine DUBIE, présidente de l’Association nationale des élus de la montagne (ANEM), Pascale BOYER, secrétaire générale, et Jean-Pierre VIGIER, vice-président, saluent ces mesures vitales pour les territoires de montagne et demandent que des perspectives d’avenir soient rapidement offertes.

Suite à la validation par les instances communautaires des mesures prises par le gouvernement, l’indemnisation en faveur des exploitants de remontées mécaniques, qu’ils soient gestionnaires publics ou privés, prévoyant la compensation partielle de la perte de chiffre d’affaires ou de recettes  devrait correspondre à la moitié environ du chiffre d’affaires annuel de référence ayant précédé la crise sanitaire. Par ailleurs, les autres activités liées au tourisme dans les stations et en liaison avec celles-ci seront éligibles au dispositif de prise en charge des coûts fixes dont le plafond a été porté à 70% des charges fixes, voire à 90% pour les petites entreprises.

Si ces mesures pour sauver les activités économiques dans les stations sont importantes, l’autre urgence absolue, c’est la préparation de la saison estivale 2021 et de la saison hivernale 2021-2022.
Un plan de relance et de transition pour préparer l’avenir en s’adaptant aux changements sociétaux, aux changements climatiques et aux crises sanitaires, notamment, doit suivre. Sa dimension écologique et environnementale passera en particulier par la rénovation énergétique, les mobilités et la diversification des activités en station au cours des prochaines années.

C’est pourquoi, l’ANEM réitère sa demande de perspectives et de mesures, promises par le gouvernement, dans un futur plan d’investissement et un programme montagne, à la hauteur des enjeux pour l’ensemble des massifs auxquels elle a apporté sa contribution en direction de tous les territoires de montagne, en janvier dernier.