Les professionnels du tourisme se préparent et espèrent, mais pour l’heure, aucune date d’ouverture des quelque 350 stations de ski du pays n’est prévue. L’incertitude est donc de mise dans les stations, qui ne savent toujours pas si et quand elles pourront ouvrir.

La priorité pour les professionnels est d’abord de sauver ce qui peut l’être des vacances de Noël. Des mesures sanitaires strictes devraient être mises en œuvre au sein des stations. DSF a d’ailleurs mis à disposition un  projet de protocole « Stations » qui a été élaboré sous l’égide de la préfecture de Savoie, en collaboration avec les préfectures de l’Isère et la Haute-Savoie, ainsi qu’avec les maires de stations et les associations de professionnels concernées (DSF, SNMSF, SNRT, GNI, USC, FFS,…).

Sur l’emploi des saisonniers, Élisabeth Borne, la ministre du Travail, a déclaré que les stations de ski ne devaient pas hésiter à embaucher, même s’il est encore “trop tôt” pour dire si elles pourront ouvrir à Noël. Toutefois, les professionnels ne doivent pas hésiter à embaucher des saisonniers, quitte à demander ensuite du chômage partiel. L’objectif est que les 120.000 saisonniers des stations “puissent être recrutés”.

Avec l’arrivée sur le marché des tests rapides, les stations veulent un peu plus rassurer. Elles veulent pouvoir tester régulièrement les personnels, mais également les vacanciers en cas de besoin. Tout est prêt, il ne manque plus que l’autorisation d’ouvrir…