PAC 2021-2027 : la présidente et le vice-président de l’ANEM interviennent à l’Assemblée nationale en faveur de l’agriculture et de l’élevage de montagne

Le mercredi 5 mai 2021, les enjeux du Plan stratégique national de la PAC 2021-2027 étaient au centre des débats à l’Assemblée nationale. Jeanine Dubié, présidente de l’ANEM et Députée des Hautes-Pyrénées, ainsi que Jean-Pierre Vigier, vice-président de l’ANEM et Député de la Haute-Loire, ont tous deux interpellés le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation pour le maintien des aides en faveur de l’agriculture et de l’élevage de montagne dans la future Politique agricole commune.

Alors que les négociations portent sur une PAC plus juste et plus verte, Jeanine Dubié, a précisé que les systèmes agricoles de montagne sont vertueux et s’inscrivent déjà dans cet objectif, ce que le Plan stratégique national devrait reconnaitre à sa juste valeur.

Jean-Pierre Vigier a indiqué que l’agriculture de montagne est un secteur d’activité et d’attractivité des territoires générant un potentiel économique de 8,5 milliards d’euros. La future PAC doit assurer la pérennité de l’agriculture et de l’élevage de montagne.

Cependant, les négociations en cours sur le Plan stratégique national inquiètent les agriculteurs et les éleveurs de montagne, notamment sur une possible remise en cause des aides couplées ciblées sur l’élevage, une diminution du budget de l’indemnité compensatoire de handicaps naturels (ICHN) en zone de montagne, ainsi qu’une modification du système d’évaluation des surfaces peu productives par satellite pouvant entraîner l’exclusion de certaines surfaces pastorales.

Jeanine Dubié a par ailleurs rappelé que l’ANEM et l’intermassif agricole ont demandé de longue date un rendez-vous au ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation pour lui exposer nos spécificités.

En réponse, Julien Denormandie s’est engagé à recevoir les représentants de l’ANEM. Il a par ailleurs affirmé sa volonté de travailler en concertation avec l’ensemble des acteurs de la filière.  Il a notamment affirmé que l’Etat abonderait le 2ème pilier de la future PAC à hauteur de 140 millions d’euros afin de maintenir le budget de l’ICHN.